Nos valeurs

Cette énergie fondatrice a ensuite été relayée, nourrie, enrichie et multipliée par tous les contacts, échanges et partenariats qui ont eu lieu dans le Gers.

 

Tous les élus, techniciens des administrations et collectivités ont adhéré spontanément au projet car il répondait à une demande non-satisfaite sur l’Est du département du Gers : la création d’un chantier d’insertion par le maraîchage biologique pour offrir aux personnes en difficulté un outil pour retourner vers l’emploi. 

 

Ce qui semblait impossible est devenu une réalité, grâce à la volonté de tous ceux qui se sont impliqués dans le projet. Nous sommes nombreux à avoir compris l’importance de développer durablement l’emploi, l’agriculture biologique et la solidarité.

Zone pépinière avec trois personnes qui sèment
Terra Ferma, pourquoi ce nom ?

C’est un film réalisé par Emanuele Crialese qui a inspiré le nom de l’association.

« Sur l’île italienne de Linosa au large des côtes de la Tunisie et au sud de la Sicile, la pêche traditionnelle n’est plus rentable et fait place au tourisme. Au cours d’un été où îliens et touristes se mélangent, l’île est accostée par des groupes entiers d’immigrés clandestins venus d’Afrique. 

Les familles de pêcheurs, déclassées socialement à la suite des difficultés de l’économie de la pêche, essaient, non sans mal, de cohabiter avec les nouveaux arrivants. 

Jeunes et anciens, parents et enfants, se confrontent sur l’attitude à tenir face à la détresse des réfugiés : ne pas leur venir en secours en mer et les dénoncer aux autorités comme la loi les y incite ou respecter les valeurs morales et la solidarité de l’île héritées du travail de la mer. »

Solidarité des hommes de la mer, solidarité de ceux de la terre, destins croisés de vies brisées, partagés entre résignation et espoir d’une vie meilleure. Les pêcheurs de l’île de Linosa ont choisi de porter secours aux naufragés malgré les interdictions et de manifester leur fraternité, leur humanité et leur solidarité au-delà de toutes peurs.

Hommage au film, hommage à la « terre ferme » !!

Le réseau Cocagne et les paniers solidaires.

Nous appartenons par notre projet social à cette grande famille dont le fondateur Jean-Guy HENCKEL a bâti peu à peu l’histoire et continue toujours inlassablement de le faire.

 

Depuis le premier jardin créé en 1990, près de 130 petits frères sont nés à travers toute la France. Ce qui au début passait pour le projet d’une espèce de « rockeur-social-illuminé », à qui l’on a donné quelques lopins de terres dans un coin perdu, est devenu un modèle social exemplaire reproduit dans d’autres pays.  Ce réseau ne cesse de se développer.

 

Chaque Jardin, bien qu’il adhère à la Charte de Jardins de Cocagne, est indépendant à tous les niveaux de sa structure et de ses projets. Chaque Jardin pousse sur sa propre terre avec les ferments, les graines, la biodiversité et toute l’énergie des acteurs locaux.

Les paniers solidaires

Avec plus 45% de hausse de la demande d’aide alimentaire suite à la crise du COVID et 9,2 millions de personnes en situation de précarité alimentaire, il est plus qu’urgent d’inscrire le droit à une alimentation saine et de qualité pour tous dans notre constitution !

« Le Panier Cocagne, c’est essentiel, parce que l’aide alimentaire, ça dépanne, mais ce sont des pâtes, des conserves, il n’y a pas de légumes. » Daniel, bénéficiaire

Le Réseau Cocagne a mis en place les Paniers Solidaires pour répondre aux enjeux suivants :

  • Donner accès à des légumes frais et diversifiés de qualité pour tous
  • Proposer une aide alimentaire dans un cadre digne (panier payant, à retirer au même titre que tout adhérent à un Panier Cocagne)
  • Favoriser l’autonomie alimentaire au travers d’actions, d’échanges en matière d’alimentation (cuisine, préparation, conservation) en associant le rite culinaire au plaisir, au bien-être et à la convivialité.
Panier