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Jardin de Cocagne : pourquoi ce nom ?
Notre nom, même s’il est un peu long retrace aussi son histoire et son sens.
Nous sommes un Jardin de Cocagne et disons que c’est notre nom de famille et nous n’en sommes pas peu fiers ! Nous appartenons par notre projet social à cette grande famille dont le fondateur Jean-Guy HENCKEL a bâti peu à peu l’histoire et continue toujours inlassablement de le faire. Depuis le premier jardin créé en 1990, près de 130 petits frères sont nés à travers toute la France et ce qui au début passait pour le projet d’une espèce de « rockeur-social -illuminé » à qui l’on a donné quelques lopins de terres dans un coin perdu en espérant qu’il se calmerait et trouverait bien à s’occuper, est devenu un modèle social exemplaire, reproduit dans d’autres pays et qui ne cesse de s’enrichir.
Chaque Jardin, bien qu’il adhère à la Charte de Jardins de Cocagne, est indépendant à tous les niveaux de sa structure et de ses projets. Chaque Jardin pousse sur sa propre terre avec les ferments, les graines, la biodiversité et toute l’énergie des acteurs locaux.
C’est pour cela que tous les Jardins sont différents, même s’ils se ressemblent un peu : comme les membres d’une même famille.
Terra Ferma : pourquoi ce nom?
C’est un film réalisé par Emanuele Crialese qui a inspiré son nom :
« Sur l’île italienne de Linosa au large des côtes de la Tunisie et au sud de la Sicile, la pêche traditionnelle est devenue non rentable et fait place au tourisme. Au cours d’un été où îliens et touristes se mélangent, l’île est accostée par des groupes entiers d’immigrés clandestins venus d’Afrique. Les familles de pêcheurs, déclassées socialement à la suite des difficultés de l’économie de la pêche, essaient, non sans mal, de cohabiter avec les nouveaux arrivants. Jeunes et anciens, parents et enfants, se confrontent sur l’attitude à tenir face à la détresse des réfugiés : ne pas leur venir en secours en mer et les dénoncer aux autorités comme la loi les y incite ou respecter les valeurs morales et la solidarité de l’île héritées du travail de la mer. »
Solidarité des hommes de la mer, solidarité de ceux de la terre, destins croisés de vies brisées et de vies difficiles partagées entre résignation et espoir d’une vie meilleure. Les pêcheurs de l’île de Linosa ont choisi de porter secours aux naufragés malgré les interdictions et de manifester ainsi envers et contre tout leur fraternité, leur humanité et leur solidarité au-delà des peurs, de toutes les peurs.
Hommage au film donc, hommage aux hommes, hommage à la « terre ferme » !!
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